sexta-feira, 19 de fevereiro de 2016

«Je sens quelque chose!», gritou a Inês...

<< Quando eu era adolescente gostava de ir à pesca na lagoa do Tapadão (Chamusca), junto ao rio Tejo. Até entrei em concursos e tudo... mas nunca pesquei nada de jeito nem ganhei qualquer medalha. Os meus netos Hugo e Inês, que vivem em Bruxelas e frequentam a Escola Europeia, tiveram mais sorte do que eu numas férias da Páscoa passadas em Tavira. E o Hugo fez uma bela redacção, a pedido da professora de Francês, onde conta a emoção que sentiu na sua primeira pescaria…



La première fois que je suis allé à la pêche
Ces vacances de Pâques j’ai essayé une chose que je n’avais jamais faite: pêcher. Je suis allé pêcher avec ma mère, ma sœur, un ami de ma mère, une amie de ma mère et une de mes amies du Portugal à Tavira, en Algarve (Sud du Portugal), plus précisément à l’endroit où la rivière locale se croise avec l’océan Atlantique. On est allé là-bas avec le bateau de l’ami de ma mère et une fois positionnés et avoir jeté l’ancre on s’est préparés. L’ami de ma mère, qui a de l’expérience dans la matière, a emporté deux cannes à pêche et après avoir mis les appâts (des vers de terre) dans les crochets il a donné une des cannes à mon amie et l’autre pour moi et ma sœur. Après il a expliqué l’essentiel : une de nos mains devait tenir l’endroit qui contrôlait le fil et l’autre le fil, pour sentir si le poisson avait tombé dans le piège. On devait également faire peu de bruit pour ne pas effrayer les poissons et faire peu de mouvement pour que le poisson ne  comprenne pas que c’était un piège. Après avoir reçu les instructions, ma sœur et moi on a divisé les fonctions : ma sœur tenait le fil et moi l’endroit qui le contrôlait. Au début on était très excités pour avoir notre premier poisson mais l’ami de ma mère nous a dit qu’à la pêche on devait avoir de la patience. Ça pouvait durer des heures pour que le premier poisson tombe dans le piège. Alors on a attendu…
Ça ferait bientôt quarante minutes qu’on attendait. Ma mère et son amie dormaient et moi j’étais presque à les rejoindre lorsque ma sœur commença à crier : «Je sens quelque chose! Je sens quelque chose!». Je me suis levé et j’ai vu que le fil tournait en cercle dans l’eau. J’ai commencé à tirer jusqu’à qu’un gros poisson sortit de l’eau avec le crochet dans la bouche. C’était une brème («sargo» en portugais)! «C’est une des plus grandes que j’ai vu dans la région!» dit l’ami de ma mère. Après l’avoir mis dans le sac, tout le monde commença à l’admirer. Après j’ai demandé à mon amie si elle sentait quelque chose, mais elle répondit que non. Mais deux secondes après elle dit qu’elle sentait quelque chose. Elle a commencé à tirer et de l’eau sortit une autre brème, mais plus petite que la nôtre. Avec cet évènement on a resté motivés les deux prochaines heures, mais malheureusement on n’a rien pêché de plus. Après on est retourné à terre.
Ceci fût l’évènement qui me «toucha» ces vacances.                   





Hugo Martinho Chaves


Foto: Abril.2004

Texto: Abril.2015 

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