La première fois que je suis allé à la pêche
Ces vacances de Pâques j’ai essayé une chose que je n’avais
jamais faite: pêcher. Je suis allé pêcher avec ma mère, ma
sœur, un ami de ma mère, une amie de ma mère et une de mes amies du Portugal à
Tavira, en Algarve (Sud du Portugal), plus précisément à l’endroit où la
rivière locale se croise avec l’océan Atlantique. On est allé là-bas avec le
bateau de l’ami de ma mère et une fois positionnés et avoir jeté l’ancre on
s’est préparés. L’ami de ma mère, qui a de l’expérience dans la matière, a
emporté deux cannes à pêche et après avoir mis les appâts (des vers de terre)
dans les crochets il a donné une des cannes à mon amie et l’autre pour moi et
ma sœur. Après il a expliqué l’essentiel : une de nos mains devait tenir
l’endroit qui contrôlait le fil et l’autre le fil, pour sentir si le poisson
avait tombé dans le piège. On devait également faire peu de bruit pour ne pas
effrayer les poissons et faire peu de mouvement pour que le poisson ne comprenne pas que c’était un piège. Après
avoir reçu les instructions, ma sœur et moi on a divisé les fonctions : ma
sœur tenait le fil et moi l’endroit qui le contrôlait. Au début on était très
excités pour avoir notre premier poisson mais l’ami de ma mère nous a dit qu’à
la pêche on devait avoir de la patience. Ça pouvait durer des heures pour que
le premier poisson tombe dans le piège. Alors on a attendu…
Ça ferait bientôt quarante minutes qu’on
attendait. Ma mère et son amie dormaient et moi j’étais presque à les rejoindre
lorsque ma sœur commença à crier : «Je
sens quelque chose! Je sens quelque
chose!». Je me suis levé et j’ai vu que le fil tournait en cercle dans
l’eau. J’ai commencé à tirer jusqu’à qu’un gros poisson sortit de l’eau avec le
crochet dans la bouche. C’était une brème («sargo» en portugais)! «C’est une des plus grandes que j’ai vu dans
la région!» dit l’ami de ma mère. Après l’avoir mis dans le sac, tout le
monde commença à l’admirer. Après j’ai demandé à mon amie si elle sentait
quelque chose, mais elle répondit que non. Mais deux secondes après elle dit
qu’elle sentait quelque chose. Elle a commencé à tirer et de l’eau sortit une
autre brème, mais plus petite que la nôtre. Avec cet évènement on a resté motivés les deux prochaines heures, mais
malheureusement on n’a rien pêché de plus. Après on est retourné à terre.
Ceci
fût l’évènement qui me «toucha» ces vacances.
Foto: Abril.2004
Texto: Abril.2015
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